Mode d'action

Nos composés qui agissent par polypharmacologie en réseau vont déstabiliser les organismes cibles peu robustes car ils sont soit primitifs soit altérés. En effet, les bactéries, les virus, les levures, les champignons sont des organismes peu élaborés. Ainsi, ils auront du mal à gérer cet afflux de molécules qui auront une action faible, voire purement nutritionnelle mais massive par le nombre de composés. Leur fonctionnement va être déstabilisé, d’autant que par ailleurs, les cycles biologiques de ces organismes sont très rapides. Le temps diététique ou de génération (temps de multiplication) sont très courts ce qui augmentent d’autant l’impact de nos composés. Un corps humain ou celui d’un animal avec des cycles biologiques longs et une structure biologique très élaborée résisteront parfaitement à cet afflux de molécules très diversifées.

Par contre, et comme l’ont montré nos travaux, une cellule cancéreuse dont le temps de division est raccourci et dont le fonctionnement est altéré pourra être atteinte par des mélanges ciblés. De la même façon nous avons montré que des bactéries multi-résistantes à des antibiotiques étaient sensibles à nos composés qui les ciblaient. Nous avons également montré, que des bactéries non résistantes développaient une résistance aux antibiotiques classiques, elles n’élaboraient pas de stratégie de défense efficace contre les composés Alphanosos. L’hypothèse posée est que la diversité des actifs rend plus complexe l’élaboration d’une stratégie de défense.

Par ailleurs, notre technologie, par la multiplication des expérimentations et l’analyse par IA permet d’avoir des mélanges avec une activité très sélective ce que nous avons montré en ciblant par exemple uniquement une espèce d’une genre de bactérie, sans effet délétère sur les autres. Ceci nous permet par exemple d’avoir une action sur les pathogènes sans effet sur les microbiomes.